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Délires d’encre, une association de médiation scientifique aux multiples facettes

Délires d’encre, une association qui met en avant la culture scientifique

 

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© Délires d’encre

Délires d’encre est une association de médiation scientifique qui se trouve à proximité de Toulouse. Elle cible principalement les jeunes, entre 4 et 18 ans, et le grand public. L’association se spécialise principalement dans l’organisation de festivals, d’animations scientifiques, de conférences et de rencontres d’auteurs.

J’ai eu la chance d’assister à certains de leurs événements, en particulier le festival Scientilivre. Ce dernier permet de faire connaître les livres et les auteurs qui utilisent l’écriture pour diffuser les sciences et les savoirs. J’ai pu assister à certaines éditions et elles méritent le détour ! Outre la découverte d’ouvrages et de leurs auteurs, on prend aussi plaisir à assister à des conférences et des ateliers.

Aujourd’hui, je tiens à laisser la parole aux membres de cette association afin de la présenter plus en détails. Une très bonne manière pour vous de la découvrir plus précisément !

En quoi Délire d’encre participe-t-elle à la diffusion de la culture scientifique ?

 

De la communication scientifique au service du grand public

L’association Délires d’encre a été créée en 2000, elle va donc bientôt fêter ses 25 ans ! Son objectif principal est de faire de la vulgarisation scientifique, en particulier avec les livres. Elle créé donc différents projets scientifiques qui incluent la littérature. Elle intervient auprès de différents publics : les enfants, le grand public, les scolaires ou encore les médiathèques. Dans tous les cas, Délires d’encre cherche à favoriser la culture scientifique et la lecture. Son but est ainsi de montrer aux gens que la science et la lecture peuvent être fun. On peut ainsi les amener à s’intéresser à ces deux domaines qui, parfois, peuvent avoir une mauvaise image.

Il y a ainsi tout un pôle médiation qui travaille à ces objectifs. Des médiateurs et médiatrices interviennent dans les écoles et les médiathèques et réalisent aussi des stages et des ateliers pour les enfants. Parmi ces ateliers, Délires d’encre a notamment créé des escape game pédagogiques pour amener les publics à se poser des questions et leur permettre d’apprendre en s’amusant sur des thématiques données, telles que l’ISS. Les projets « Sciences en médiathèque » valorisent les sciences dans ces tiers-lieux et aident les médiathécaires à mettre en avant les sciences.

Enfin, Délires d’encre propose également deux festivals. Terres d’Ailleurs met en avant des connaissances en lien avec le voyage, l’ethnologie, les sciences et l’art… Tandis que Scientilivres met en avant les sciences et la littérature.

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© Scientilivres 2024 – Délires d’encre

 

Des missions pour s’investir dans la culture scientifique

Pour Délires d’encre, diffuser la culture scientifique et la lecture est une mission essentielle. Cela leur permet de participer au développement de l’esprit critique, qui est sûrement l’une des choses les plus importantes aujourd’hui. En développant cet esprit critique, on développe aussi l’intérêt aux sciences, tout en suscitant des vocations auprès des plus jeunes.

L’association s’investit également dans des projets inclusifs, en particulier la mise en avant des sciences auprès des jeunes filles. Des ateliers « Femmes en Sciences » permettent ainsi de montrer que les femmes font aussi des sciences ; une façon de sensibiliser les jeunes filles et de leur faire comprendre qu’elles ont, bien sûr, le droit de faire des sciences et d’être scientifiques.

Globalement, les retours sur les activités et les ateliers proposés par Délires d’encre sont en général assez bons. Pour les projets « Sciences en médiathèque », en particulier, un suivi est fait avec les partenaires et les professionnels du livre. Les publics qui participent à ces journées sont assez contents et les organisateur.trice.s satisfait.e.s. Ce qui fait qu’iels vont organiser plus d’événements scientifiques par la suite.

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© Délires d’encre

 

Délires d’encre observe une évolution positive dans la communication scientifique malgré quelques difficultés

L’association Délires d’encre, globalement, rencontre du succès dans ces projets et les publics sont satisfaits. Pour autant, quelques difficultés peuvent se rencontrer sur le chemin des sciences. Les publics peuvent notamment avoir un peu peur de se lancer dans les sciences, des domaines qui peuvent apparaître un peu trop « scolaires ». Cependant, ce qui est très positif, c’est qu’après une action de médiation ou une rencontre avec des membres de l’association, les publics trouvent finalement les sciences amusantes, voire un peu magiques ! Dans les lieux de lecture, comme les médiathèques, l’intérêt pour les sciences a vraiment pris de l’ampleur depuis 1 ou 2 ans, pas seulement en Occitanie, mais aussi à Paris, où l’association a été invitée pour parler des sujets de sciences et littérature.

Pour autant, certain.e.s estiment parfois que les ateliers montrant les sciences ne sont pas assez spectaculaires. Ce à quoi l’association Délires d’encre répond qu’elle n’est pas là pour amuser la galerie. Ce n’est pas ça les sciences. Il ne faut pas confondre spectacles et sciences ! On veut, au contraire, s’éloigner de cette idée du savant fou et de ses expériences explosives. Les sciences, ce sont d’abord des méthodes et une démarche scientifique.

Les publics apprécient de plus en plus les lieux de culture scientifique. Cela devient moins étrange de combiner les sciences et la culture. En outre, les jeunes filles comprennent de plus en plus qu’elles ont le droit d’aller vers les sciences, d’aller vers des milieux qu’on considérait encore très masculins il y a 30 ans.

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© Délires d’encre

Quels futurs projets pour Délires d’encre ?

Pour cette année 2024 – 2025, l’association Délires d’encre continue ses deux festivals. Terres d’Ailleurs aura ainsi lieu en novembre, tandis que Scientilivre se tiendra en avril et sera sur le thème de la santé. Pour ce qui est du pôle médiation scientifique, l’association va relancer des stages pour les enfants, pendant les vacances scolaires. Elle propose notamment un thème pour chaque vacances. Par exemple, en juillet, c’était sur le blob, tandis qu’en août, c’était sur la Guyane : ses fusées, sa culture, sa biodiversité… Au final, il y a une alternance pour les ateliers entre chaque vacances : Délires d’encre propose soit des ateliers en lien avec la démarche scientifique, soit avec le voyage.

Pour les vacances de la Toussaint, en octobre, les ateliers seront orientés sur Halloween. L’association se lance sur un projet « école des sorciers », avec la chimie et la réalisation de potions magiques. Ensuite, le prochain thème traitera de l’Islande : sa culture, ses vikings, ses volcans…

En outre, depuis cette rentrée de septembre, Délires d’encre organise des clubs enfants le mercredi après-midi, avec des activités différentes. Le but est de travailler l’esprit critique !

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© Terres d’ailleurs 2023 – Délires d’encre

 

Connaissez-vous les actions de Délires d’encre ? Avez-vous déjà assisté à leurs ateliers et festivals ?

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